Fatwa n° 769
Catégorie : Fatwas relatives aux Boissons et aux Aliments - Aqîqa
Le jugement relatif à mettre
du sang sur la tête du nouveau-né
Question :
Maculer la tête du nouveau-né par le sang de la bête (ovine ou caprine) immolée pour la ‘Aqîqa est-il de
Réponse :
Louange à Allâh, Maître des Mondes ; et paix et salut sur celui qu’Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de
Dans les limites de ma connaissance, une telle chose n’a point été évoquée.
Le hadith rapporté par Al-Haşane d’après Samoura qui le rapporte du Prophèteصلَّى الله عليه وسلَّم, dit : « Chaque enfant est lié à sa ‘Aqîqa qui sera immolée pour lui le 7(1) Le terme « on le maculera du sang » est dû, apparemment, à l’illusion de Hammâm ibn Yahyâ(2), et parce qu’il est cité de manière différente (« on lui donnera un nom ») qui est plus juste.
À l’époque de
D’autre part, ce qui montre que le fait de maculer la tête de l’enfant par le sang de la bête n’est pas permis, le hadith du Prophèteصلَّى الله عليه وسلَّم : « Pour l’enfant une ‘Aqîqa ; coulez pour lui du sang [c’est-à-dire sacrifiez] et repoussez de lui le mal.»(4) Lorsqu’il dit : « Repoussez de lui le mal », cela implique qu’il ne doit pas être maculé de sang, car (le sang contient) déjà du mal.
Al-Khattâbî ـ رحمه الله ـ a dit : «Le sens de [l’énoncé] “Repousser de lui le mal” veut dire : lui couper les cheveux. S’il a été ordonné de lui enlever même le léger préjudice – à savoir les poils qui sont sur sa tête – comment peut-il leur ordonner de le maculer par le sang ? Cela, sachant que souiller la tête par le sang constitue un énorme préjudice. Cela prouve que la version rapportée avec le terme “on lui donnera un nom” est plus authentique et plus avantagée.»(5)
Le savoir parfait appartient à Allâh سبحانه وتعالى, et notre dernière invocation est qu’Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de
Alger, le 20 de Rabi‘ Al-Awwal 1428 H
correspondant au 8 mars