Fatwa n° 1142

Catégorie : Fatwas Médicales

Le jugement relatif au fait de pratiquer
la rouqya dans l’eau, l’huile ou le miel

Question :

Est-il permis d’utiliser l’eau, l’huile, le miel ou d’autres produits similaires dans la rouqya légale ?

 

Réponse :

Louange à Allâh, Maître des Mondes ; et paix et salut sur celui qu’Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection. Cela dit :

Si la rouqya dans laquelle on récite des sourates du Coran, des invocations et des formules de rappel authentiques est permise lorsqu’elle est exempte de polythéisme (chirk), il n’est pas interdit de se faire soigner par elle en utilisant de l’eau, du miel ou de l’huile sur lesquels on aura récité le Coran. Il est aussi permis de se faire soigner par d’autres produits de même nature parmi les médicaments licites et les plantes médicinales légiférées prescrits par celui qui possède certaines connaissances dans le domaine de la médecine, plus particulièrement en ce qui concerne l’utili­sation de ces produits. Car Allâh عزّ وجلّ y a disposé un bienfait afin qu’ils soient, individuellement ou en les mélangeant avec d’autres médicaments et formules de rouqya, comme un remède contre les différentes maladies du corps.

Allâh عزّ وجلّ a dit à propos de l’eau :

﴿وَنَزَّلۡنَا مِنَ ٱلسَّمَآءِ مَآءٗ مُّبَٰرَكٗا[ق: 9]

Sens du verset :

Et Nous avons fait descendre du ciel une eau bénie﴿ [s. Qâf : v. 9]

Et Il عزّ وجلّ a dit :

﴿وَأَنزَلۡنَا مِنَ ٱلسَّمَآءِ مَآءٗ طَهُورٗا ٤٨[الفرقان]

Sens du verset :

Nous avons fait descendre du ciel une eau pure et purifiante﴿ [s. Al-Fourqân : v. 19]

Et Il عزّ وجلّ a dit :

﴿وَجَعَلۡنَا مِنَ ٱلۡمَآءِ كُلَّ شَيۡءٍ حَيٍّ[الأنبياء: 30]

Sens du verset :

Nous avons fait de l’eau toute chose vivante﴿ [s. Al-Ane-biyâ’e (les Prophètes) : v. 30]

Et à propos du miel, Allâh عزّ وجلّ a dit – en parlant des abeilles – :

﴿يَخۡرُجُ مِنۢ بُطُونِهَا شَرَابٞ مُّخۡتَلِفٌ أَلۡوَٰنُهُۥ فِيهِ شِفَآءٞ لِّلنَّاسِ [النحل: 69]

Sens du verset :

De leur ventre, sort un breuvage, aux couleurs variées, dans lequel il y a une guérison pour les gens﴿ [s. An-Nahl (les Abeilles) : v. 69]

Il est rapporté dans le recueil authentique d’Al-Boukhârî qu’Ibn ‘Abbâs رضي الله عنهما a dit : « Le Messager d’Allâh صلَّى الله عليه وسلَّم a dit :  La guérison réside dans trois choses(1) : dans la saignée faite avec une ventouse, dans une gorgée de miel, dans une cautérisation par le feu ; et je déconseille à ma communauté de recourir à la cautérisation.” »(2)

Et dans le hadith de l’homme, qui vint se plaindre de la diarrhée de son frère, dont lequel le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم lui dit : «  Donne-lui du miel à boire ! L’homme le lui donna, puis revint dire : “ Je lui ai donné du miel à boire, mais cela n’a fait qu’exacerber sa diarrhée. ” Il lui dit la même chose à trois reprises et quand il revint la quatrième fois, le Prophèteصلَّى الله عليه وسلَّم enjoignit :  Donne-lui du miel à boire ! L’homme répondit : Je l’ai fait, mais cela n’a fait qu’exacerber sa diarrhée. ” Le Messager d’Allâh صلَّى الله عليه وسلَّم conclut :  Allâh dit vrai et le ventre de ton frère ment !  Il donna encore du miel à boire et il guérit alors. »(3)

Et à propos de l’huile, le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a dit : « Mangez de l’huile et enduisez-vous en, car elle provient d’un arbre béni. »(4) Et il est rapporté selon le hadith mawqoûf d’Ibn Mas‘oûd رضي الله عنه : « Je vous recommande les deux remèdes : le miel et le Coran. »(5)

Ibn Al-Qayyim ـ رحمه الله ـ a dit en expliquant le sens du hadith : « [Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم] a réuni les médecines humaine et divine, [entre] la médecine des corps et celle des âmes, [entre] le remède terrestre et le remède céleste. »(6)

Allâh عزّ وجلّ a octroyé spécifiquement à ces médicaments des caractéristiques divines, qu’ils soient pris seuls ou en les mélangeant avec d’autres herbes pour combattre et guérir la maladie. Ces caractéristiques sont avérées religieusement et médicalement. Pour en tirer une parfaite utilité, il n’est pas interdit de joindre ces médicaments bénis à une salive sur laquelle est récité un ensemble de versets et de formules de rappel authentiques et attestées, puis, on y souffle dessus. Tout cet ensemble constitue un remède pour les maladies corporelles des croyants ; et il y a aussi dans le Coran un remède pour lesdites maladies et celles qui sont d’un aspect religieux et psychologique.

Allâh عزّ وجلّ a dit :

﴿قُلۡ هُوَ لِلَّذِينَ ءَامَنُواْ هُدٗى وَشِفَآءٞ[فُصِّلَتْ: 44]

Sens du verset :

Dis : “ Pour ceux qui croient, il est une guidée et une guérison.  ﴿ [s. Foussilate (les Versets Détaillés) : v. 44]

Et Il عزّ وجلّ a dit aussi :

﴿وَنُنَزِّلُ مِنَ ٱلۡقُرۡءَانِ مَا هُوَ شِفَآءٞ وَرَحۡمَةٞ لِّلۡمُؤۡمِنِينَ وَلَا يَزِيدُ ٱلظَّٰلِمِينَ إِلَّا خَسَارٗا ٨٢[الإسراء]

Sens du verset :

Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants. Cependant, cela ne fait qu’accroître la perdition des injustes.﴿ [s. Al-Isrâ’e (le Voyage Nocturne) : v. 82]

S’il est connu que le bienfait est réalisable par le mélange de ces herbes, de ces versets et de ces formules de rappels à d’autres médicaments, par la prédestination d’Allâh عزّ وجلّ et pour celui qui s’y connaît, dans ce cas, la rouqya n’est pas interdite avec ces méthodes, lesquelles sont fondées sur l’expérience pratique dénuée de toute chose religieusement répréhensible et à caractère polythéiste.

En effet, un ensemble de hadiths a été relaté indiquant [que ces méthodes] sont permises, et parmi lesquels on citera : « Quiconque d’entre vous est capable d’être utile à son frère, qu’il le fasse. »(7) Cela est, également, confirmé par le hadith de ‘Alîرضي الله عنهqui a dit : « [Une nuit], alors que le Messager d’Allâh صلَّى الله عليه وسلَّم priait, il mit sa main sur la terre et un scorpion le piqua. Le Messager d’Allâh صلَّى الله عليه وسلَّم le prit avec sa chaussure et le tua. Quand il finit sa prière, il dit :  Qu’Allâh maudisse le scorpion ; il ne laisse ni un prieur ni autre, ni un prophète ni autre sans le piquer. Puis, il demanda à avoir du sel et de l’eau qu’il mit ensemble dans un récipient, et il en versa ensuite sur son doigt là où le scorpion l’avait piqué, tout en l’essuyant en même temps et en récitant Al-Mou‘awwidhatayn [les deux sourates protectrices : celle d’Al-Falaq (l’Aube naissante)et celle d’An-Nâs (les Gens)]. »(8)

Ce hadith recèle deux enseignements bénéfiques :

Le premier est la permission de se soigner contre le venin du scorpion par l’exorcisme légal, ce qui constitue un traitement divin.

Le second est de recourir à l’eau et au sel, et de les verser sur l’endroit de la plaie, ce qui constitue un traitement naturel.

Le fait que le premier enseignement soit spécifique au scorpion n’exclut pas la permission de recourir au second enseignement [pour soigner] un abcès ou une blessure ou une chose semblable. En effet, nous savons que la sourate d’Al-Fâtiha du Livre saint est capable à elle seule d’exorciser [la piqûre] du scorpion, comme cela est attesté dans le récit de l’homme piqué par un scorpion. Également, parce quel’utilisation du sel mélangé à l’eau a plusieurs avantages, parmi lesquels : la guérison de la plaie, la cicatrisation du tissu musculaire et l’épuration du sang, comme cela est connu dans la médecine moderne(9).

L’utilisation par le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم de ce mélange pour se soigner constitue une preuve indiquant le caractère souhaitable du fait de se servir de certains produits médicinaux liés à [la récitation] des formules d’invocation lors du traitement. Ce fait est confirmé davantage par le hadith relaté dans les deux recueils authentiques (As-Sahîhayne) et rapporté par ‘Â’icha رضي الله عنها où il est dit : « Lorsqu’un homme [venait] au Messager d’Allâhصلَّى الله عليه وسلَّم pour se plaindre d’un mal [de son corps],[ou] d’un abcès ou d’une blessure, le Prophèteصلَّى الله عليه وسلَّم faisait avec son doigt ainsi – et Soufyân mit son index sur terre et le leva – :  Au Nom d’Allâh ! La terre de notre terre, mêlée à la salive de l’un parmi nous, guérira notre malade avec la volonté de notre Seigneur.  »(10)

An-Nawawî ـ رحمه الله ـ a dit : « Le sens du hadith consiste à dire : il prit de sa salive à lui par son index, puis le mit sur la terre dont une partie se colle [au doigt], et il essuya sur le membre blessé ou souffrant tout en disant ces paroles lors de l’essuyage. »(11)

Et le fait que le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم ait mis son index sur la terre et qu’il l’ait posé, ensuite, sur le malade, prouve que ce geste est recommandé lors de la rouqya, tel qu’Al-Qourtoubî ـ رحمه الله ـ l’a mentionné(12). Ce fait est appuyé par ce qu’ont rapporté Al-Hâkim, Ibn Minda et Aboû Nou‘aym dans le récit d’Ach-Chifâ’ bint ‘Abd Allâh رضي الله عنها « qu’elle pratiquait certaines rouqya à l’époque préislamique. Et lorsqu’elle immigra auprès du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم elle vint à lui et dit :  Ô Messager d’Allâh, je pratiquais certaines rouqya à l’époque préislamique, et j’ai pensé te les exposer. ” Il lui dit :  Expose-les.  Ainsi, elle les lui exposa, [et] il y avait parmi ces rouqya celle d’An-Namla [contre l’eczéma]. Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم dit :  Exorcise en usant de cette rouqya et enseigne-la à Hafsa.  Au Nom d’Allâh. Dure quand elle émane de leurs bouches et elle ne nuit à personne. Ô Allâh, guéris, Tu es le Seigneur des gens. ” Puis, il dit : “ Elle exorcise en usant d’elle sur un bâtonnet de curcuma sept fois. Elle le mit ensuite dans un endroit propre, puis elle le frotta sur une pierre avec un vinaigre de vin purifié et elle l’enduit sur An-Nawra(13) . »(14)

Il y a dans ce récit une autorisation donnée par le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم à cette femme, qui est Ach-Chifâ’ bint ‘Abd Allâh رضي الله عنها de soigner An-Namla (l’eczéma). Elle a, d’ailleurs, évoqué le Nom d’Allâh عزّ وجلّ et L’a imploré pour qu’Il dissipe le mal etguérisse la maladie. Après cela, elle utilisa le remède qui traite les abcès et qui est un bâtonnet de curcuma, qu’elle frotta sur une pierre avec un vinaigre de vin purifié ; ainsi, le remède s’accrocha au bâtonnet, et elle en a enduit l’abcès. De ce fait,il n’est pas interdit que d’autres méthodes prennent le même jugement stipulé par ce hadith si elles font preuve d’efficacité et s’avèrent bénéfiques, tout en étant dépourvues d’éléments corrompus. La voie de ce hadith – même est si elle est da‘îf (faible) – sert à corroborer d’autres voies, tel qu’Al-Albânî ـ رحمه الله ـ l’a établi(15).

Le savoir parfait appartient à Allâh سبحانه وتعالى, et notre dernière invocation est qu’Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

 

Alger, le 5 de Djoumâdâ Al-Oûlâ 1418 H,
correspondant au 7 septembre 1997 G.

 



(1) Ibn Hadjar a dit dans Al-Fath (10/138) : « Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم n’entend pas dire que la guérison se limite uniquement à ces trois choses. Car il se peut qu’on la retrouve dans d’autres choses. Mais il les a mentionnées pour aviser des fondements du remède.Car les maladies pléthoriques [relatif à une surabondance de sang dans l’organisme, NDT.] sont sanguines, biliaires, pituitaires et sawdawiya [hypocondriques]. Les maladies sanguines se guérissent par l’évacuation du sang ; il a spécifiquement men­tionné la hidjâma [l’application des ventouses] car les Arabes l’utilisaient abondamment et ils en avaient l’habitude… Quant à la surcharge biliaire et ce qui a été mentionné avec, leur remède est un laxatif, et le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم en a attiré l’attention sur cela en mentionnant le miel … Le recours à la cautérisation se fait comme ultime étape pour faire évacuer les matières excrémentielles [résiduaires] qui sont difficiles à sortir. »

(2) Rapporté par Al-Boukhârî (5680), d’après le hadith de Sa‘îd Ibn Djoubayr d’après Ibn ‘Abbâs رضي الله عنهما. Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a cautérisé Sa‘d Ibn Mou‘âdhرضي الله عنه et d’autres, et plus d’un parmi les Compagnons رضي الله عنهم se sont cautérisés. Ibn Hadjar a dit dans Al-Fath (10/138) : « Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a déconseillé [de recourir à la cautérisation] tout en affirmant que la guérison y est contenue, soit parce que les [Compagnons] voient que la cautérisation résout la matière par sa nature, il l’avait détestée pour cette raison ; c’est pourquoi [les Compagnons] recouraient [au procédé de la cautérisation] avant qu’ils ne soienttouchéspar lamaladie car ils pensaient qu’elle la guérit ; ainsi, celui qui se cautérise se hâte pour se supplicier par le feu en vue d’une cause incertaine. Il se peut, également, que la maladie dissipée par la cautérisation ne le touche guère. Ce qu’on peut déduireentre le fait que le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم ait détesté la cautérisation et le fait qu’il l’ait pratiquée, c’est qu’il ne convient pas de la délaisser complètement,ni de l’utiliser complètement. On recourt, plutôt, à elle quand on sait pertinemment qu’elle constitue une voie certaine pour la guérison tout en croyant que cette dernière ne se réalisera que par la permission d’Allâh عزّ وجلّ. »

(3) Rapporté par : Al-Boukhârî (5684) et Mouslim (2217), d’après le hadith d’Abî Sa‘îd Al-Khoudrî رضي الله عنه.

(4) Rapporté par : At-Tirmidhî (1851) et Ibn Mâdjah (3319), d’après le hadith de ‘Oumar رضي الله عنه. Cf. : Silsilate Al-Ahâdîth As-Sahîha d’Al-Albânî (n° 379).

(5) Rapporté par Ibn Mâdjah (3452) et il est jugé marfoû‘. Et l’avis le plus correct est qu’il est mawqoûf [qui s’arrête] àIbn Mas‘oûd رضي الله عنه. Ibn Kathîr a dit dans son exégèse (2/576) : «C’est une chaîne narrative très bonne, rapporté en exclusivité par Ibn Mâdjah en tant que Marfoû‘ ; et il est rapporté en tant Mawqoûf que par Ibn Djarîr d’après Soufyâne Ibn Wakî‘, d’après son père, d’après Soufyâne – qui est Ath-Thawrî – et c’est ce qui paraît [le plus correct].»

(6) Zâd Al-Ma‘âd d’Ibn Al-Qayyim (3/74).

(7) Rapporté par : Al-Boukhârî (5684) et Mouslim (2217), d’après le hadith d’Abî Sa‘îd Al-Khoudrî رضي الله عنه.

(8) Rapporté par : Ibn Abî Chayba dans Al-Mousannaf (23553)
et Al-Bayhaqî dans Chou‘ab Al-Îmân (2340), d’après le hadith de ‘Alî رضي الله عنه, et celui-ci a une autre version qui atteste de son acceptabilité, d’après le hadith de ‘Â’icha رضي الله عنها avec ces termes : « Qu’Allâh maudisse le scorpion, il ne laisse ni prieur ni autre, tuez-le à l’extérieur du périmètre Sacré [autour de La Mecque] et même à l’intérieur [de celle-ci]» Rapporté par Ibn Mâdjah (1246). Cf. : Silsilate Al-Ahâdîth As-Sahîha d’Al-Albânî (547).

(9) At-Tadâwî Bilâ Dawâ’e du Dr Amîn Raouîha (132) ; le sel a d’autres vertus qu’Ibn Al-Qayyim a mentionnées dans At-Tib An-Nabawî (182).

(10) Rapporté par : Al-Boukhârî (5745) et Mouslim (2194) ; et les termes de cette version sont de lui, d’après ‘Â’icha رضي الله عنها.

(11) Charh An-Nawawî ‘Alâ Mouslim (14/184).

(12) Fath Al-Bârî d’Ibn Hadjar (10/208).

(13) An-Nawra : genre de pierre calcaire. (NDT).

(14) Rapporté par Al-Hâkim (6890) ; Ibn Hadjar l’assigna à Ibn Mandah et Abî Nou‘aym dans son livre Al-Isâbah (4/342).

(15) Silsilat Al-Ahâdîth As-Sahîha d’Al-Albânî (1/344).

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