Conseil à celui qui réside dans un pays de mécréance | Le site officiel du Cheikh Mohamed Ali FERKOUS
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Vendredi 10 Chawwâl 1445 H - 19 avril 2024 G

Article mensuel n° 85

Conseil à celui qui réside
dans un pays de mécréance

             Louange à Allâh, Seigneur des mondes. Et que la prière et le salut soient sur celui qu’Allâh a envoyé en miséricorde pour l’univers, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu’au Jour de la Rétribution. Cela dit :

                Il est évident que le fait de voyager à destination d’un pays de mécréance, d’habiter dans les pays des mécréants et de vivre parmi eux est l’une des plus grandes perversités et des plus dangereuses perditions pour la religion du musulman. De même, il est évident que la résidence dans ces pays entraîne de considérables atteintes à sa conduite, à son comportement et à ses habitudes de sorte que les trois bornes sacrées [de sa personnalité] n’y seront pas à l’abri : son corps, son honneur et ses biens. Car, cohabiter avec les mécréants amène, comme cela est bien connu, à perdre sa personnalité et à s’en apparenter en leur ressemblant dans leurs coutumes et leurs fêtes, en parlant leurs langues, et en les imitant dans leur conduite et leur caractère, en plus des signes de mécréance et d’athéisme qu’ils manifestent. Cela amène, d’une façon ou d’une autre, à leur ressembler, allant jusqu’à abolir les traits distinctifs de la personnalité islamique tant dans les coutumes que dans les comportements et les actes, comme le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم l’a dit clairement : «Celui qui s’entremêle au mécréant et cohabite avec lui devient comme lui.»(1) Il en est de même pour celui qui affectionne cela et en est satisfait, car le Prophète a dit : «L’homme est avec celui qu’il aime»(2), ce qui est appuyé par son autre dire : «Quiconque imite des gens en fait partie.»(3) Ibn Taymiyya رحمه الله a dit : «Le minimum qu’indique ce hadith, est que le fait de s’en apparenter est interdit, même si son sens apparent est que celui qui s’en apparente est un mécréant, comme dans la Parole d’Allâh :

﴿وَمَنْ يَتَوَلَّهُمْ مِنْكُمْ فَإِنَّهُ مِنْهُمْ[المائدة: 51].

Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs.﴿ [s. Al-Mâ’ida (la Table Servie) : v. 51]»(4)

                C’est en raison de ces méfaits et de ces dangers que l’immigration des pays de mécréance vers les pays d’Islam est une obligation rigoureuse pour tout individu résidant en terre de mécréance qui subit des oppressions dans sa religion, des atteintes à son intégrité physique, à ses biens ou à son honneur, et qui en souffre au point de négliger les obligations religieuses et d’outrepasser les limites d’Allâh en commettant Ses interdits. Celui-ci ne peut, du fait de la pression psychologique et idéologique qu’il subit et à travers des mécanismes matériaux et concrets qui sont l’outil de cette pression en terre de mécréance, pratiquer les causes qui protègent (sa personne et sa famille) de l’enfer et qui sont représentées par la foi et les bonnes actions, comme le dit Allâh :

﴿يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا قُوا أَنْفُسَكُمْ وَأَهْلِيكُمْ نَارًا وَقُودُهَا النَّاسُ وَالْحِجَارَةُ عَلَيْهَا مَلَائِكَةٌ غِلاَظٌ شِدَادٌ لاَ يَعْصُونَ اللهَ مَا أَمَرَهُمْ وَيَفْعَلُونَ مَا يُؤْمَرُونَ[التحريم: 6].

Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, dun Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allâh en ce quIl leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne. ﴿ [s. At-Tahrîm (l’Interdiction) : v. 6].

                Aussi, l’émigration (de ces pays de mécréance) peut revêtir un caractère obligatoire en deçà du cas de figure précédent et ce, dans le cas où le mal et le supplice qui touchent le musulman lorsqu’il réside en terre de mécréance sont légers et ne le poussent pas à délaisser certaines obligations de l’Islam.

C’est pourquoi le but premier de l’émigration vers Allâh est de trouver un environnement sûr, loin de toute crainte et de toute perturbation et de pouvoir subvenir aux besoins de son corps en vivant du licite, dans un pays de sécurité qui lui garantit de pouvoir s’adonner à l’adoration d’Allâh تعالى et, ainsi, se purifier et se rapprocher de Lui, tout en étant convaincu que la promesse d’Allâh est véridique et qu’Il n’y déroge pas. Allâh a dit :

﴿وَمَنْ يُهَاجِرْ فِي سَبِيلِ اللهِ يَجِدْ فِي الأَرْضِ مُرَاغَمًا كَثِيرًا وَسَعَةً[النساء: 100].

Et quiconque émigre dans le sentier d'Allâh trouvera sur terre maints refuges et abondance.﴿ [s. An-Nişâ’ (les Femmes) : v. 100]

                Allâh lui réservera, assurément, dans la terre vers laquelle il émigre la sécurité, la dignité, la stabilité, des dons considérables et une vie agréable. Qu’il médite sur ce qu’Allâh a accordé aux premiers émigrés lorsqu’Il leur a prodigué la maîtrise et le pouvoir sur terre ; Il a changé leur faiblesse en force, leur avilissement en fierté, leur pauvreté en richesse et leur ignorance en savoir. Allâh a dit :

﴿وَعَدَ اللهُ الَّذِينَ آمَنُوا مِنْكُمْ وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ لَيَسْتَخْلِفَنَّهُمْ فِي الأَرْضِ كَمَا اسْتَخْلَفَ الَّذِينَ مِنْ قَبْلِهِمْ وَلَيُمَكِّنَنَّ لَهُمْ دِينَهُمُ الَّذِي ارْتَضَى لَهُمْ وَلَيُبَدِّلَنَّهُمْ مِنْ بَعْدِ خَوْفِهِمْ أَمْنًا يَعْبُدُونَنِي لاَ يُشْرِكُونَ بِي شَيْئًا[النور: 55].

Allâh a promis à ceux d'entre vous qui ont cru et fait les bonnes œuvres qu'Il leur donnerait la succession sur terre comme Il l'a donnée à ceux qui les ont précédés. Il donnerait force et suprématie à leur religion qu'il a agréée pour eux. Il leur changerait leur ancienne peur en sécurité. Ils M'adorent et ne M'associent rien.﴿ [s. An-Noûr (la Lumière) : v. 55]

                Allâh accomplit, donc, Sa promesse envers celui qui emprunte Son chemin en L’adorant comme il se doit et sans rien Lui associer.

Si une telle nécessité comme définie par la religion ou une exigence pressante amène le musulman à résider temporairement dans un pays de mécréance, que ce soit pour la prédication ou pour un intérêt terrestre, une nécessité ou un simple besoin, comme travailler, commercer, étudier, se faire soigner ou autres intérêts permis, qui sont inexistants en son pays ou indisponibles, alors, ces cas de figure, selon les savants, sont exceptés de l’interdiction. Toutefois, celui qui s’en va dans ces pays doit remplir les conditions suivantes :

1- Il doit connaître, suffisamment, les jugements de sa religion pour la protéger.

2- Sa foi et son Islam doivent être à l’abri des tentations et des idées équivoques (Ach-Choubouhât) et des passions [interdits] (Ach-Chahawât), de peur qu’il ne dévie du droit chemin.

3- Il doit pouvoir accomplir et exprimer de façon complète et parfaite les rituels islamiques, comme la prière, le jeûne et le pèlerinage, etc., sans crainte ni empêchement. Aussi, est comprise dans ces rituels : la conduite [prophétique] externe et apparente, c’est-à-dire le mode vestimentaire et l’aspect général. Rien ne doit l’empêcher de s’attacher à la droiture dans son profil extérieur différent de l’aspect des polythéistes.

4- Il doit pouvoir se conformer au principe de la croyance de « l’alliance » et du « désaveu » qui est une conséquence impliquée par l’attestation de foi [Chahâda] et l’une de ses conditions. Il doit éviter de s’allier aux mécréants et de les apprécier tels quels. Il doit, aussi, les détester en son for intérieur et désapprouver leurs actes. En effet, le désaveu exige que l’on déteste la mécréance et le Chirk (polythéisme) ainsi que leurs adeptes, sans les prendre en sympathie, de ne pas leur ressembler dans ce qui leur est spécifique en religion ou dans le temporel, de manière à ce que sa personnalité musulmane se distingue de la leur dans la conduite et l’aspect extérieur sans se diluer. Il est exigé, également, de ne pas se joindre à eux dans leurs diverses fêtes et occasions, et de ne pas les féliciter lors de celles-ci, de ne pas les prendre pour alliés et de ne pas sympathiser avec eux. Car aimer les ennemis d’Allâh amène à s’accorder avec eux, à les suivre et à agréer leurs actes, sans les réprouver ni les détester. Cela, sans aucun doute, s’oppose à la croyance de « l’alliance » et du « désaveu », qui est l’une des composantes les plus importantes de la foi. Allâh a dit :

﴿يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لاَ تَتَّخِذُوا عَدُوِّي وَعَدُوَّكُمْ أَوْلِيَاءَ تُلْقُونَ إِلَيْهِم بِالْمَوَدَّةِ[الممتحنة: 1].

Ô vous qui avez cru! Ne prenez pas pour alliés Mon ennemi et le vôtre, leur offrant l'amitié.﴿ [s. Al-Moumtahana (l’Éprouvée) : v. 1]

﴿لاَ تَجِدُ قَوْمًا يُؤْمِنُونَ بِاللهِ وَاليَوْمِ الآخِرِ يُوَادُّونَ مَنْ حَادَّ اللهَ وَرَسُولَهُ وَلَوْ كَانُوا آبَاءهُمْ أَوْ أَبْنَاءهُمْ أَوْ إِخْوَانَهُمْ أَوْ عَشِيرَتَهُمْ[المجادلة: 22].

Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allâh et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s’opposent à Allâh et à Son Messager, fussent-ils leur pères, leur fils, leurs frères ou les gens de leur tribu.﴿ [s. Al-Moudjâdala (la Discussion) : v. 22]

﴿وَمَنْ يَتَولَّهُم مِنكُم فَإِنَّهُ مِنْهُم[المائدة: 51].

Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs.﴿ [s. Al-Mâ’ida (la Table Servie) : v. 51]

                Cela concerne aussi le fait de ne pas les enjôler, de ne pas se référer à leurs jugements, de ne pas approuver leurs jugements, en délaissant le jugement d’Allâh, de ne pas les saluer en premier et de ne pas les honorer par une parole, un acte, etc. Pour résumer, il ne faut pas les prendre pour alliés de façon générale, c’est-à-dire ne pas être en accord avec eux intérieurement ou extérieurement.

                Dans le cas où il ne peut extérioriser les rituels islamiques de façon complète ou que sa religion n’est pas en sécurité, voyager et résider dans les pays de mécréance lui sont interdits, de crainte qu’il ne s’allie à eux et ne les aime, et son voyage et sa résidence seront, alors, considérés parmi l’un des péchés majeurs. En effet, tous les moyens qui amènent à délaisser ce qu’Allâh a fait obligation (c’est-à-dire l’accomplissement et l’extériorisation des pratiques religieuses, le suivi du monothéisme, détester les polythéistes et ne pas s’allier à eux) à toute personne responsable sont religieusement interdits. Car, on redoute, en effet, que sa personnalité musulmane ne se fonde dans un cercle de mécréance, qu’il perde ses nobles caractères et que sa conduite et son apparence ne subissent de changement. Le tout pourrait le conduire à s’accorder avec eux, à agréer leur état, sans réprobation ni haine. Or, il est clair qu’agréer la mécréance relève de la mécréance et que celui qui agrée le péché est comme son auteur, qu’il soit dans un pays en guerre ou un pays en paix. Il est dit dans le hadith : «Lorsqu’un péché est commis sur terre, quiconque y assiste et le déteste – dans une autre version, il dit : et le désapprouve – est comme celui qui n’y a pas assisté, et quiconque n’y assiste pas, mais l’approuve sera comme celui qui y aura assisté.»(5) Ainsi, aller en terre de mécréance en présence de ces dangers qui relèvent du Chirk est interdit, comme le montre le verset suivant :

﴿إِنَّكُمْ إِذًا مِثلُهُمْ[النساء: 140].

Vous serez comme eux.﴿ [s. An-Nişâ’ (les Femmes) : v. 140],

et le hadith : « Celui qui s’entremêle au mécréant et cohabite avec lui devient comme lui. »(6)

                Il convient de signaler que l’exception précédente, accompagnée des conditions précitées, concerne également celui qui s’occupe d’un malade et celui qui est en état de faiblesse, qu’il soit d’origine musulmane ou converti, homme ou femme, incapable d’immigrer pour des raisons médicales, administratives, géographiques ou politiques, qui l’empêchent d’immigrer et l’en rendent incapable, car trop faible et ne trouvant aucun moyen lui permettant cela. Ceux-là, s’ils sont sincères, sont à l’abri de la menace et sont concernés par le verset :

﴿إِلاَّ الْمُسْتَضْعَفِينَ مِنَ الرِّجَالِ وَالنِّسَاءِ وَالْوِلْدَانِ لاَ يَسْتَطِيعُونَ حِيلَةً وَلاَ يَهْتَدُونَ سَبِيلاً. فَأُولَئِكَ عَسَى اللهُ أَنْ يَعْفُوَ عَنْهُمْ وَكَانَ اللهُ عَفُوًّا غَفُورًا[النساء: 98-99].

À l'exception des impuissants : hommes, femmes et enfants, incapables de se débrouiller, et qui ne trouvent aucune voie : À ceux-là, il se peut qu'Allâh donne le pardon. Allâh est Clément et Pardonneur. ﴿[s. An-Nişâ’ (les Femmes) : v. 98-99]

                Pour conclure, qu’on sache qu’il est demandé au musulman d’être à la recherche des moyens lui permettant d’être fier de sa religion, et de délaisser les voies du rabaissement qui vont à l’encontre de la religion. Ainsi, s’il réside temporairement dans un pays de mécréance pour un besoin, tout en montrant son appartenance et ses pratiques religieuses de façon complète, sans rencontrer d’opposition dans quoi que ce soit, et en réalisant le principe de l’alliance et du désaveu, alors, cela est permis à cette condition. Le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم a, d’ailleurs, approuvé le fait que certains Compagnons رضي الله عنهم, dont Aboû Bakr رضي الله عنه, voyageaient en pays de mécréance pour le commerce.

                Quant à celui qui ne peut accomplir ce qui a précédé, qu’il tâche, alors, de ne pas tomber dans les versets qui menacent celui qui n’est pas à l’abri de la tentation ou qui réside au milieu des mécréants par sympathie envers eux, tel qu’il est dit dans le verset :

﴿إِنَّ الَّذِينَ تَوَفَّاهُمُ الْمَلاَئِكَةُ ظَالِمِي أَنْفُسِهِمْ قَالُوا فِيمَ كُنْتُمْ قَالُوا كُنَّا مُسْتَضْعَفِينَ فِي الأَرْضِ قَالُوا أَلَمْ تَكُنْ أَرْضُ اللهِ وَاسِعَةً فَتُهَاجِرُوا فِيهَا فَأُولَئِكَ مَأْوَاهُمْ جَهَنَّمُ وَسَاءَتْ مَصِيرًا[النساء: 97].

Ceux qui ont fait du tort à eux mêmes, les Anges enlèveront leurs âmes en disant : ‘‘Où en étiez-vous?’’ (à propos de votre religion) – ‘‘Nous étions impuissants sur terre’’, dirent-ils. Alors les Anges diront : ‘‘La terre d'Allâh n'était-elle pas assez vaste pour vous permettre d'émigrer?’’ Voilà bien ceux dont le refuge est l'Enfer. Et quelle mauvaise destination ! ﴿ [s. An-Nişâ’ (les Femmes) : v. 97]

                Il doit, donc, se motiver à immigrer en cherchant la Satisfaction d’Allâh تعالى, dans le but d’adorer Allâh Seul, sans rien Lui associer et pour faire triompher Sa religion et ses alliés. Il échappera, ainsi, aux ennemis d’Allâh. Il atteindra, dans la terre de son émigration, les buts majeurs : la sécurité et la possibilité d’adorer Allâh sans subir ni oppression ni nuisance, une bonne situation, la fierté, le respect et de larges biens promis à toute personne dans le sentier d’Allâh, en ne recherchant que le Visage d’Allâh تعالى. Et s’il mourait avant d’arriver dans la terre vers laquelle il voulait émigrer, Allâh ne lui fera pas perdre la récompense des vertueux, ceux qui œuvrent et ceux qui fuient avec leur religion. Il تعالى lui octroiera ce qu’Il fait octroyer à ceux qui émigrent dans Son sentier : Il leur pardonnera leurs péchés, leur accordera le paradis et les épargnera de l’enfer. Allâh a dit :

﴿وَمَنْ يُهَاجِرْ فِي سَبِيلِ اللهِ يَجِدْ فِي الأَرْضِ مُرَاغَمًا كَثِيرًا وَسَعَةً وَمَنْ يَخْرُجْ مِنْ بَيْتِهِ مُهَاجِرًا إِلَى اللهِ وَرَسُولِهِ ثُمَّ يُدْرِكْهُ الْمَوْتُ فَقَدْ وَقَعَ أَجْرُهُ عَلَى اللهِ وَكَانَ اللهُ غَفُورًا رَحِيمًا[النساء: 100].

Et quiconque émigre dans le sentier d’Allâh trouvera sur terre maints refuges et abondance. Et quiconque sort de sa maison, émigrant vers Allâh et Son messager, et que la mort atteint, sa récompense incombe à Allâh. Et Allâh est Pardonneur et Miséricordieux.﴿ [s. An-Nişâ’ (les Femmes) : v. 100]

Nous demandons à Allâh de nous compter parmi ceux qui écoutent la parole et en suivent ce qu’il y a de meilleur, qu’Il nous protège de l’erreur et des tentations apparentes et cachées, qu’Il nous mène dans le chemin de la guidée et de la réussite, qu’Il nous regroupe avec les élus et qu’Il nous fasse entrer au paradis avec les pieux, Il est, certes, Clément et Pardonneur.

                Le savoir parfait appartient à Allâh سبحانه وتعالى, et notre dernière invocation est qu’Allâh, Seigneur des Mondes, soit loué et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

Alger, le 20 de Radjab 1434 H,
correspondant au 31 mai 2013 G.

 


(1) Rapporté par Aboû Dâwoûd (2787), d’après Samoura ibn Djoundoub رضي الله عنه, jugé haşane (bon) par Al-Albânî dans As-Silsila As-Sahîha (2330).

(2) Rapporté par Al-Boukhârî (6168) et par Mouslim (2640), d’après ‘Abd Allâh ibn Mas‘oûdرضي الله عنه.

(3) Rapporté par Aboû Dâwoûd (4031), d’après Ibn ‘Oumar رضي الله عنهما; jugé haşane (bon) par Al-Albânî dans Irwâ’ Al-Ghalîl (1269).

(4) Iqtidâ’ As-Sirât Al-Moustaqîm d’Ibn Taymiyya (1/270).

(5) Rapporté par Aboû Dâwoûd (4345), d’après Al-‘Ours ibn ‘Amîra Al-Kindî رضي الله عنه; jugé haşane par Al-Albânî dans Sahîh Al-Djâmi‘ (689).

(6) Cf. : note 1.