De la priorité du père de prénommer le nouveau-né | Le site officiel du Cheikh Mohamed Ali FERKOUS
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Mercredi 15 Chawwâl 1445 H - 24 avril 2024 G



Fatwa n° 794

Catégorie : Fatwas relatives aux Boissons et aux Aliments - Aqîqa

De la priorité du père
de prénommer le nouveau-né

Question :

Lequel est plus en droit de prénommer le nouveau-né : le père ou la mère ?

Réponse :

Louange à Allâh, Maître des Mondes ; et paix et salut sur celui qu’Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection. Cela dit :

Il n’y a pas de divergence entre les oulémas pour dire que le droit de prénommer l’enfant revient au père et non pas à la mère, car l’enfant est attribué au père, et c’est lui qui est plus en droit de le prénommer. Et comme il est obligatoire au père de subvenir aux dépenses de l’enfant, de lui assurer l’enseignement et de lui faire la ‘Aqîqa et autres, c’est à lui alors qu’appartient le droit de le pré­nommer. De même, le Jour de la Résurrection, les gens seront appelés par les noms de leurs pères et non par ceux de leurs mères. Néanmoins, l’enfant suit sa mère dans la liberté ou l’esclavage, et en cas d’Al-Li‘âne(1) et de fornication, et dans d’autres questions connues dans la jurisprudence [islamique].

Le savoir parfait appartient à Allâh سبحانه وتعالى, et notre dernière invocation est qu’Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

 

Alger, le 9 de Rabî‘ Al-Awwal 1428 H
correspondant au 28 mars 2007 G.

 



(1) Al-Li‘âne a lieu lorsqu’un mari accuse sa femme d’adultère. Le juge [musulman], alors, l’ordonne de faire une quadruple attestation en disant : «J’atteste par Allâh que je suis du nombre des véridi­ques.» Et à la cinquième (attestation), il dit : «Que la malédiction d’Allâh tombe sur moi si je suis du nombre des menteurs.» Puis, le juge ordonne à la femme de faire une quadruple attestation en disant : «J’atteste par Allâh qu’il [son mari] est du nombre des menteurs.» Et à la cinquième attestation elle dit : «Que la colère d’Allâh soit sur moi, s’il est du nombre des véridiques.» Puis, on les sépare. (NDT).