Fatwa n° 153

Catégorie : Fatwas relatives à la Famille - L'acte de mariage - Les droits conjugaux - Droits conjugaux communs

Le jugement concernant
le fait d’arrêter la procréation
et d’espacer les naissances

Question :

Une mère demande à connaître le jugement concernant une opération de ligature des trompes à la demande d’une femme médecin, car son état de santé ne lui permet plus de supporter une autre grossesse, sachant qu’elle a cinq enfants et qu’elle a perdu le sixième au cours du cin­quième mois de grossesse. De plus, pendant les derniers mois de grossesse notamment, elle souffre d’hémiplégie et d’autres maladies. Elle ne peut pas prendre de pilule contraceptive. Son médecin, une femme qui a des compétences et de l’expérience dans son métier, lui a proposé de choisir entre ladite opération et l’utilisation d’un stérilet à changer chaque année. Elle hésite, donc, entre les deux propositions et voudrait savoir quelle est la chose appropriée à faire. Qu’Allâh vous récompense.

Réponse :

Louange à Allâh, Maître des Mondes ; et paix et salut sur celui qu’Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection. Cela dit :

À la base, il n’est pas permis d’arrêter la procréation sauf en cas de nécessité démontrée par des médecins compétents, et ce, si la crainte de décès, dû à la grossesse, prédomine. Dans ce cas, il n’y pas de mal à pratiquer l’opération après consultation de l’époux. Mais si les causes du risque sont temporaires et peuvent être soignées par des médicaments ou du repos, alors, il ne lui est pas permis d’arrêter la proc­réation. Néanmoins, il lui est permis d’espacer les naissances en utilisant des moyens contraceptifs non nuisibles pour retourner ensuite à sa fonction.

Le savoir parfait appartient à Allâh سبحانه وتعالى, et notre dernière invocation est qu’Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de la Résurrection.

 

Alger, le 24 de Mouharram 1422 H

correspondant au 27 mars 2003 G.

 

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