Fatwa n° 567
Catégorie : Fatwas relatives à
Le jugement relatif au festin de la fête de mariage
pour une personne endettée
Question :
Dans le cas où le marié est endetté, est-il obligatoire qu’il fasse un festin pour sa fête de mariage ?
Réponse :
Louange à Allâh, Maître des Mondes ; et paix et salut sur celui qu’Allâh عزّ وجلّ a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de
Il est connu que le festin de la fête de mariage est obligatoire. Donc, il (c.-à-d. le marié) doit faire un festin après qu’il ait consommé son mariage, étant donné que le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم avait ordonné à ‘Abd Ar-Rahmâne ibn ‘Awf رضي الله عنه de le faire(1). Ce festin doit être fait trois jours après la consommation du mariage conformément à ce qui est rapporté du Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم(2). De plus, il ne doit pas limiter l’invitation à ce festin aux gens riches sans que les pauvres n’y soient invités. L’essentiel est que les invités soient des musulmans pieux car le Prophète صلَّى الله عليه وسلَّم dit : « N’accompagne qu’un croyant, et veille à ce que ta nourriture ne soit mangée que par un pieux. »(3)
En outre, s’il est dans l’aisance, il doit offrir dans son festin [la viande] d’un mouton ou plus. À défaut, il ne sera pas exigé qu’il y ait de la viande dans le festin car il est permis que le festin soit offert sans viande. Aussi, celui qui est endetté doit solliciter son créancier afin qu’il lui accorde davantage de délais et ce, en vue de conserver son honneur de toute médisance et de se préserver des interdits. Par ailleurs, si l’homme se marie alors qu’il est toujours endetté, son mariage sera valable et correct, tout en demeurant dans l’obligation de s’acquitter de sa dette, voire, [il est préférable] de rendre plus que ce qu’il a pris s’il le peut.
Le savoir parfait appartient à Allâh سبحانه وتعالى, et notre dernière invocation est qu’Allâh, Seigneur des Mondes, soit Loué et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au Jour de
Alger, le 2 de Mouharram 1428 H,
correspondant au 21 janvier